1. |
Quelques secondes
04:54
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Un autre soir comme tous les soirs dans une alcôve d’un disco-bar
Cimetière de beats en disgrâce que la sono me débite en pleine face
Personne n’s’entend, personne n’se voit . Le m’as-tu-vu est aux abois
Mates moi ces fesses, ce décolleté , cette jupe fendue, trop maquillée
Elle se faufile, sort de la nasse . Rien ne transperce sa carapace
Entre les rires et la torpeur . Elle joue son swing, prend d’la hauteur
Il faudrait
Remettre les pendules à l'heure, avoir un crédit bonheur
Refaire les comptes à rebours, effacer l’ardoise en amour
Caler toutes les mises au point que j’tire un peu plus sur mon joint
Une ange passe et je suis sans défense
Une ange passe et je sors de ma transe
Une ange passe, revient l’heure des silences
Un autre soir et c’est la soul qui se la coule et qui me saoule
Mais rien ne change et c’est la nuit qui tisse sa toile et me détruit
Une vie à courir à chercher , faire fi des regards égarés
La nuit se perdre de mille facettes sous les miroirs aux alouettes
Avec ma gueule de balafré et mon blason tout cabossé
Je n’ai pas su l’interpeller, je suis un cas désespéré
Je devrais
Oublier tous les faux départs, patienter pour les retards
Synchroniser nos attentes, échapper à cette mort lente
Lâcher ce sordide whisky, arrondir les points sur les ï
Une ange passe et je suis sans défense
Une ange passe et je sors de ma transe
Une ange passe, revient l’heure des silences
Les rats s’agitent, la souris danse, la nuit n’est pas pour ceux qui pensent
Quitter mes vapeurs oniriques. Ma vie n'a plus rien d'homérique
M’accorderas-tu cette danse ou juste l’honneur de ta présence
On peut même sortir faire un tour, parler de tout rêver d'amour
Je n’ai pas d’affaire à régler , j’suis tombé d’la tombe d’à côté
J'n'ai plus d'papier, j'n'ai plus d'adresse / j'ai tout brûlé à la grand-messe
Je voudrais
Juste quelques secondes à l’envers / débrayer, faire marche arrière
Sortir de ce foutu désert , avoir consommé moins de bières
Et tout reprendre à zéro, et tout reprendre à zéro
Rien qu'une poussière dans les rouages, réveiller tes pulsions volages
J'dois bien avoir au fond d'une poche, quelques sourires qui s'effilochent
Viens je t'emmène dans un jardin, l'Eden brille au bout du chemin
Laisses toi tenter par quelques pommes. Moi je veux bien devenir ton homme
Et si pour toi ça ne suffit pas, je peux encore remettre ça
Et si c'est toujours pas assez , je pourrais me remettre à aimer
Tu pourrais
Passer un peu plus souvent, réduire ma dette à néant
M'offrir quelques pensées futiles / le temps d'un battement d'tes cils
Lever les yeux sur moi, peut-être la prochaine fois
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2. |
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Combien de paroles, combien de paroles faudra-t-il
Combien de paroles, combien encore pour enterrer ses morts
Combien de paroles, combien de paroles faudra-t-il
Combien de paroles, combien encore
Il court, il court, il court entre les bombes
Il court, il court et même quand la nuit tombe
Il court, il court, la belle a déserté son monde
Combien de balles, combien de balles pour la même danse
Combien de balles, combien d’accords pour meubler les silences
Combien d'alliances, combien d'alliances entre les lignes
Combien d'alliances, combien s’entassent, tout ça n’a aucun sens
Elle fuit, elle fuit les affres de son esprit
Elle fuit, elle fuit son amour sans merci
Elle fuit, elle fuit ses désirs pervertis
Combien de pactes, combien de pactes tatoués sur son corps
Combien de pactes, combien s’effacent après le dernier acte
Combien de vies, combien de vie entre elle et lui
Combien de vies, combien de vies
Tu fuis, tu fuis les affres de son esprit
Tu fuis, tu fuis son amour sans merci
Tu fuis, tu fuis, la Belle tu fuis son lit
Tu cours, tu cours, tu fuis, tu fuis
Tu cours, tu cours, tu fuis, tu fuis
Combien de larmes, combien de larmes couleront-elles encore
Combien de larmes, combien s’y noient avant de baisser les armes
Combien de flammes, combien de flammes s’élancent vers les cieux
Combien de flammes, combien aussi derrière leurs yeux
Tu cours, tu cours, tu cours entre les bombes
Tu cours, tu cours et même quand la nuit tombe
Tu cours, tu cours, mercenaire vers ta tombe
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3. |
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Je ne resterai pas ce soir, mes pensées courrent dans le lointain
Tu peux bien sortir les mouchoirs, je n’attendrai pas le petit matin
Je m'en vais reprendre la route pour aller où, je n'en sais rien
Mais avec toi je n'manque de rien , j’ai comme une peur bleue du mot fin
Je n'suis pas contre les draps défaits quand le soleil caresse tes jambes
Jouer sur nos corps enlacés au réveil, t'as tout l'air d'un ange
Mais ne dis rien je t'en supplie, le paradis moi j'y crois plus
Ne pleure pas au pied du lit, du paradis, j'en suis revenu
Reprendre la route, pour aller où, vivre de rien
Sans l'ombre d'un doute, sans lendemain, sans garde-fou
Reprendre la route, pour aller où, vivre de rien
Sans l'ombre d'un doute, sans lendemain, sans garde-fou
J'ai rêvé d'cette grasse matinée à l'air chargé des particules
D’une riche odeur de café, j’ai besoin de percer la bulle
Tu m'as mis là dans les nuages tant de passion qui l'aurait cru
Mais si ce n'est pas un mirage, je ne veux pas tomber des nues
Tu n'as rien à te reprocher sinon d'avoir touché mon cœur
Nothing to say, nothing to lose
J’veux pas avoir à en crever, je préfère partir avant l'heure
Too much to say, too much to lose
Tu peux frapper, vociférer, je n'aurai pas la prétention
I’m just saying I miss the light
De me défendre , de répliquer, je ne réclame aucun pardon
I’m not coming home tonight
Reprendre la route, pour aller où, vivre de rien
Sans l'ombre d'un doute, sans lendemain, sans garde-fou
Reprendre la route, pour aller où, vivre de rien
Sans l'ombre d'un doute, sans lendemain, sans garde-fou
I’m just saying I miss the light, I’m not coming home tonight
Je ne resterai pas ce soir , je veux être maitre de ma chute
Tu peux bien sortir les mouchoirs, je n'attendrai pas l'uppercut
Reprendre la route, pour aller où, vivre de rien
Sans l'ombre d'un doute, sans lendemain, sans garde-fou
Partir noircir les étoiles avant qu'elles ne s'éteignent en douce
J'veux pas subir, j'vais mettre les voiles
Une pierre qui roule la mort aux trousses
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4. |
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Entre deux horizons, j’ai égaré mon âme
Entre deux horizons, que vos regards condamnent
Entre deux horizons, éperdu sur les routes
Entre deux horizons, j’ai craché sur mes doutes
Entre deux horizons, la vie en pointillés
Entre deux horizons, qu’est-ce que j’y ai gagné
Entre deux horizons , et flambent les oripeaux
Entre deux horizons, y laisser plus que ma peau
Entre deux horizons, des bribes de souvenirs
Entre deux horizons, saigner à n’en plus finir
Entre deux horizons, et cette absence de choix
Entre deux horizons, avais-je seulement le droit ?
Entre deux horizons, mon cœur écartelé
Entre deux horizons, pourrez-vous pardonner ?
Entre deux horizons, trop plein de désespoir
Je marche dans le noir
You say I should, I say I did, You say don’t try, I say too late
Tomorrow was a dream, Yesterday never born
I woke up this morning, on this déjà-vu scene
like a bird with a ring, a ball and chains between legs
You say You should , I say don’t try, You say you did, I say I died
Yesterday was so fine,Tomorrow is a crime
I know I’m blind, You turn my lights off,
Spitting your black ink, In my mind on each torchs
Entre deux horizons , ce qui aurait pu être
Entre deux horizons, est mort avant de naître
Entre deux horizons, je cherche un arc-en-ciel
Entre deux horizons, deux trésors qui sommeillent
Entre deux horizons, c’est vos bouches qui m’appellent, m’appellent
Entre deux horizons, à l’heure de faire les comptes
Entre deux horizons, si les douleurs s’estompent
Entre deux horizons, je n’ai pas pu choisir
Entre deux horizons, ne reste que le pire
Entre deux horizons, la capuche sur la tête
Entre deux horizons, je vais seul à la fête
I say I should, You say I did, I say don’t lie, You say too late
Tomorrow was a dream, Yesterday never dies
The darkness follows me Keeps my soul underground
I miss you awfully, The madness’s all around
I say you should, You say wake up, I say I fly, You say bye bye
Yesterday was a cry, Tomorrow my ally
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5. |
Entre mes lèvres
04:15
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Et la vie se consume et le soleil se lève
indifférent au vent dans les branches qui s’en mêlent
Entre mes lèvres je garde , je garde les stigmates
Entre mes lèvres je garde les stigmates
D’un adieu déposé à la hâte et je joue du briquet, je me joue du briquet
Encore un dernier clope qui s’efface solitaire
Un cendrier hors d’âge, petite prison de verre
On y lit dans les cendres plus d’un lointain mystère
Des oracles ont livré L’avant goût de l’enfer
Elles se perdent, les volutes dans la brume matinale
celles d’un ultime baiser comme celles d’un dernier râle
Les mégots qui s’amassent C’est l’orage qui s’annonce
Dans cet instant figé sur mon coeur qui renonce
And here I am, so many years have gone, I kinda feeling down, feeling down, down
Entre mes lèvres je garde, je garde les stigmates
Entre mes lèvres je garde les stigmates
D’un adieu déposé à la hâte et je joue du briquet, je me joue du briquet
Le silence en impose tout au fond du jardin
assis sur mon vieux banc au confort incertain
En exil en sursis à l’abri des voisins
il y en vu des culs se croiser en chemin
Photos éparpillées sur la table bancale
souvenirs à oublier c’est ma vie qui s’étale
Y’a plus rien à jeter elles se tordent et noircissent
torturer ces images c’est la fin de Narcisse
And here I am, so many years have gone, I kinda feeling down, feeling down, down
Entre mes lèvres je garde, je garde les stigmates
Entre mes lèvres je garde les stigmates
D’un adieu déposé à la hâte et je joue du briquet, je me joue du briquet
Et la vie se consume et s’envolent quelques braises
emportées par le vent dans les branches qui s’emmêlent
Demain je serais là où tout du moins pas loin
tu trouveras bien la croix au fond de mon jardin
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6. |
L'avion de papier
03:57
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J’avais écrit un poème , je voulais juste te dire je t’aime
Mais le courage m’a fait défaut, j’ai renoncé à l’échafaud
Je n'serai pas ton Pierrot, j’ai renoncé à l’échafaud. Je n'serai pas ton Pierrot
Ces paroles en pure perte de mes mains expertes
Se trouvèrent repliées en quelques gestes appliqués
Une symétrie parfaite sous mes yeux embués
J’y ai troqué ma prose pour une humeur morose
Le dos au mur du fond perdu dans mes visions
Dans mes rêves de gamin demain peau de chagrin, peau de chagrin
J’avais écrit un poème , je voulais juste te dire je t’aime
Mais le courage m’a fait défaut, j’ai renoncé à l’échafaud
Je n'serai pas ton Pierrot, j’ai renoncé à l’échafaud. Je n'serai pas ton Pierrot
Elle se bat de guerre lasse au tableau la craie trace
De belles droites uniformes, se noyer dans la norme
D’un souffle rituel pour déployer ses ailes
Avec lui, l’étincelle cherche à se faire la belle
Mon avion de papier ne se fait pas prier
Face aux douleurs béantes, il choisit la tangente
La fenêtre entrouverte, il s’évade sans trompette
Suit les courbes généreuses d’une brise malicieuse
J’avais écrit un poème , je voulais juste te dire je t’aime
Mais le courage m’a fait défaut, j’ai renoncé à l’échafaud
Je n'serai pas ton Pierrot, j’ai renoncé à l’échafaud. Je n'serai pas ton Pierrot
La fenêtre entrouverte, il s’évade sans trompette
Suit les courbes généreuses d’une brise malicieuse
Il s’envole avec classe sans crainte du temps qui passe
Prend le temps de planer dans la cour de récré
Mon avion de papier ne se fait pas prier
Face aux douleurs béantes, il choisit la tangente
La fenêtre entrouverte, il s’évade sans trompette
Suit les courbes généreuses d’une brise malicieuse
Avec lui, le message d’un enfant bien trop sage
qui se plante en douceur au coeur du saule pleureur
qui se plante en douceur comme la lame dans mon coeur
qui se plante en douceur comme la lame dans mon coeur, dans mon coeur
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7. |
Encore une première fois
03:25
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La première fois, c’était avant,
quand tu pensais avoir le temps
La première fois, c’était avant,
du temps de ton sourire indécent
Aime moi comme si c’était encore la première fois,
encore une fois
On peut blamer toutes ces années,
je sais rien n‘est jamais gagné
On pourrait faire semblant d’y croire,
tu sais comme je m’accroche à l’espoir
On irait dans la prairie,
celle où fleurissent toutes les envies
On se chercherait dans les blés
un doux secret où se lover
La première fois, c’était avant,
quand tu pensais avoir le temps
La première fois, c’était avant,
du temps de ton sourire indécent
Aime moi comme si c’était encore la première fois,
encore une fois
Tu te laisserais effeuiller,
les yeux fermés sur les années
Sans y songer sans t’inquiéter
juste pour la jouissance de l’instant
Quand deux corps ne font plus qu’un,
quand se rejoignent deux destins
On peut faire disparaître les traces
que le temps a laissées sur place
La première fois, c’était avant,
quand tu pensais avoir le temps
La première fois, c’était avant,
du temps de ton sourire indécent
Aime moi comme si c’était encore la première fois,
encore une fois
Et pour finir dans le silence,
on garderait cette connivence
A regarder les campagnols
qui batifolent dans l’herbe folle
Et ce serait comme si la vie
nous offrait un nouveau sursis
Comme si rien n’avait jamais existé
depuis ce cher et tendre passé
La première fois, c’était avant,
quand tu pensais avoir le temps
La première fois, c’était avant,
La première fois, c’était avant
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8. |
Don du sang
03:28
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J'en ai sucé des vies, jusqu'à la lie,
j'en ai volé des âmes
Sans état d'âme,
Pourquoi la tienne me laisse ce goût amer ?
J'ai fait de toi une amante des enfers
Dans les bas-fonds de Londres ou ceux de Buenos Aires
Toujours ces êtres sans couleurs, sans chaleur
C'est Paris, Paris, qui m'a troublé l'esprit ,
c'est Paris,
Paris et c'est toi qui m'a pris,
Est-ce que je t'ai donné assez aujourd’hui?
Ou bien est-ce déjà un peu trop lourd à porter ,
Comment tu veux que je t’oublie?
Une douce mélopée couvre les lueurs de la ville
que j’ausculte En sombre saigneur
de mon refuge sur les hauteurs du Sacré-cœur
Leur sang coulait dans mes veines,
leur râle nourrissait ma peine
J'ai perdu depuis longtemps toute considération
Pour ces flammes si fragiles
qu'on souffle un jour de fête
Ces papillons qui se heurtent aux néons
Et qui courent sans savoir qu'ils ont perdu la tête
Mais c'est Paris, Paris, qui m'a troublé l'esprit
C'est Paris, Paris , Paris .... c'est toi qui m'a pris
A cheval sur ces gargouilles d’albâtre,
j'entends au loin ton cœur
Qui a cessé de battre,
le jour amorce un lent retour
A l'horizon le ciel soigne sa gamme de bleus
Et moi je panse ma plaie en t'écoutant dormir,
L'astre s'en vient
Et je n'ai plus besoin de rien
C'est Paris, Paris, qui m'a troublé l'esprit
C'est Paris, Paris, Paris, ... c'est toi qui m'a pris
Est-ce que je t'ai donné assez aujourd’hui?
Ou bien est-ce déjà un peu trop lourd à porter ,
Comment tu veux que je t’oublie?
Encore un siècle ou deux ou trois
Et tu verras que tout l'émoi
Que tu avais toi pour moi
Ne sera plus qu'un souvenir sur les toits
Paris, Paris, Paris , c’est toi qui m’a pris
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9. |
Faux positif
03:14
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Les tests étaient pourtant formels,
j’avais enfin trouvé ma belle
Nouvelle romance artificielle.
Confondre le miel et le fiel
T’as fait l’amour sur négatif ,
encore un faux positif
Un bateau ivre sur les récifs,
sombrer toujours les nerfs à vif
Du côté baise je devais pas m’en faire,
un 5 à 7 sur l’échelle de Richter
Voir s’affoler les compteurs Geiger,
sur le menu : entrée, plat et dessert
Face à l’écran de belles promesses,
docile, fournie avec la laisse
Le lâcher-prise jusqu’à l’ivresse.
Se perdre dans son corps de déesse
Un bateau ivre sur les récifs,
sombrer toujours les nerfs à vif
T’as fait l’amour sur négatif .
Encore un faux positif
Mais où donc avais-je la tête ?
Trois clics et se réveille la bête
Un nouveau profil se dessine
comme on feuillette un magazine
Au réveil un goût amer
et très vite les tripes à l’envers
La gueule blafarde dans le miroir
qui m’assassine le regard noir
T’as fait l’amour sur négatif ,
encore un faux positif
Un bateau ivre sur les récifs,
sombrer toujours les nerfs à vif
Cette vidéo qui tourne en boucle.
Est-ce vraiment moi ce sombre bouc ?
Sur les réseaux comme dans un souk,
la déchéance mon nouveau look
Un bateau ivre sur les récifs,
sombrer toujours les nerfs à vif
T’as fait l’amour sur négatif .
Encore un faux positif
J’ai/t’as fait l’amour sur négatif ,
encore un faux positif
Un bateau ivre sur les récifs,
sombrer toujours les nerfs à vif
Un bateau ivre sur les récifs, sombrer
toujours les nerfs à vif
J’ai/t’as fait l’amour sur négatif .
Encore un faux positif
J’ai/t’as fait l’amour sur négatif ,
encore un faux positif
Un bateau ivre sur les récifs,
sombrer toujours les nerfs à vif
Un bateau ivre sur les récifs,
sombrer toujours les nerfs à vif
J’ai/t’as fait l’amour sur négatif .
Encore un faux positif
Avec des répliques extraites de quelques films cultes (les valseuses, les bronzés , la vie est un long fleuve tranquille, raging bull, le mépris...)
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10. |
Haine moi comme ça
04:00
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Quand se déchaine les vents, que déferle l'océan
de ses cris, je me fais tout petit
Quand se déchainent les vents, mon sublime ouragan
Emporte sur son passage, mes filets d'arrimage,
cette fille part en vrille,
Elle a un grain c'est certain que rehausse son fond de teint,
Elle a mis dans le mille, cette fille part en vrille,
elle fait feu de tout bois
Ses coups bas me torpillent et j'en tombe en émoi
Quand montent les décibels, la fureur la rend si belle
et c'est quand je m'interpose, que vient l'apothéose
Quand montent les décibels, les murs de ma prison
dorée tremblent de plus belle, au bagne ma passion
Haine moi comme ça, c'est là toute l'histoire
avec elle qui en fait, tant et tant, des histoires
Je ne sais pas pourquoi elle s'met dans ces états
Haine moi comme ça, c'est là toute l'histoire avec
elle qui en fait, tant et tant, des histoires
Toujours aussi barrés, d'alpha en oméga, haine moi comme , haine moi comme ça
A quoi bon briser la vaisselle quand tout son corps vole en éclats
Il suffirait d'une étincelle pour qu'aussitôt elle remette ca
A quoi bon briser la vaisselle, résister faire la sourde oreille
Moi je me noie dans ses débris de lapis-lazuli
Cette fille est une bombe, atomique dans mon coeur l'hécatombe,
Suivi du choc thermique, cette fille est une bombe,
Et monte la panique je suis le pantin d'outretombe,
d'une comédie tragi-comique
Haine moi comme ça, c'est là toute l'histoire
avec elle qui en fait, tant et tant, des histoires
Je ne sais pas pourquoi elle s'met dans ces états là
Haine moi comme ça
Haine moi comme ça, c'est là toute l'histoire avec
elle qui en fait, tant et tant, des histoires
Toujours aussi barrés, d'alpha en oméga, haine moi comme , haine moi comme ça
Un tsunami verbal, qui me laisse à chaque fois
au pied du piédestal, sans voix, sans voix
Un tsunami verbal qui sans répit m'enfonce
dans la forêt de ronce, terreau des fleurs du mal
Chacune de ses répliques ponctuent le souffle épique
de secousses terre à terre, mon séjour en enfer
Chacune de ses répliques, refluent dans mes artères
mon sang part en gimmicks c'est l'heure de prendre l'air
Ces éclairs obscurcissent son regard assassin
qui balaie en coulisse mon désir inhumain
Des éclairs obscurcissent mes ardeurs à dessein,
l'heure n'est pas aux délices, je reste sur ma faim
Aux moments d'accalmie, je résiste à l'envie
de la prendre par les hanches, gare aux risques d'avalanche
Aux moments d'accalmie, front de mer, écume blanche
je compte mes points de vie, j'attends, je fais la planche ,
ces moments d'accalmie d'un amour en sursis ,
compter mes points de vie, mon credo favori
Haine moi comme ça, c'est là toute l'histoire
avec elle qui en fait, tant et tant, des histoires
Je ne sais pas pourquoi elle s'met dans ces états là
Haine moi comme ça
Haine moi comme ça, c'est là toute l'histoire avec
elle qui en fait, tant et tant, des histoires
Toujours aussi barrés, d'alpha en oméga, haine moi comme , haine moi comme ça
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11. |
Insurgée
05:00
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Take a seat but stand alone.
Take a stone and throw it far.
We break walls , the world stays still.
The best ever seen, best ever sin.
The beach is not under your feet.
Strangers in the street...
welcome to the new age.
Les autres se sont déjà enfuis,
j'rentre seul du parc Mont-souris
Et j’hésite sur la route à prendre
Je laisse derrière moi des miettes
sur lesquelles les pigeons se jettent
On peut encore choper ce train,
toi et moi partir l’air de rien
Quitter ces terres abandonnées,
Où règnent les morts et les vautours,
j’ai deux billets aller sans retour
J’ai pris la sortie de secours mon amour,
j’ai fui le compte à rebours
Même si je suis épris de toi mon amour,
j’ai pris la sortie de secours
Besoin de changer d’air,
viens avec moi mon amour
Retrouver les chemins sans lendemain
Même si ça n’peut durer toujours,
viens avec moi mon amour
It’s no time to face down,
the time has come to fight, fight, fight
It’s no time to face down,
let’s stand up and fight, fight
Les derniers révolutionnaires
ont quitté le navire amers
De part et d'autre, les jeux sont faits
Le doigt tendu comme une trique,
les temps sont durs, même en musique
Sur le fil entre nos deux mondes,
j’ai capté tes pleurs sur les ondes
gravés dans ma réalité
Je marche comme dans un mauvais rêve
à l’heure où le soleil se lève
J’ai pris la sortie de secours mon amour,
j’ai fui le compte à rebours
Même si je suis épris de toi mon amour,
j’ai pris la sortie de secours
Besoin de changer d’air,
viens avec moi mon amour
Retrouver les chemins sans lendemain
Même si ça ne peut durer toujours,
viens avec moi mon amour
It’s no time to face down,
the time has come to fight, fight
It’s no time to face down,
stand up and fight, stand up and fight
Tu m'avais dit 'rien n'est joué',
que tous les autres allaient payer
T'étais notre muse et notre icône
Mais t'es tombée sur la colline,
y'a pas de combat sans victime
Un fantôme me tient par la main,
Il m’entraîne le regard serein
Par delà toutes les barricades
Il s'en va sans laisser de trace,
au loin devant rien ne s’efface
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12. |
Mon ombre
02:50
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Mais putain où est-elle,
Cette salope invisible,
qui attend mon zénith,
pour se tirer en douce ?
La petite Lili la tigresse,
peut bien mourir noyée,
j'ai d'autres affaires en cours,
je serai à la bourre.
Ne me dérangez pas, ne m'interrompez pas
Je n'dois pas perdre le fil
et r'tomber dans mes errances
car je suis, je suis, je suis
à la poursuite de mon ombre
Quant à ma bande de potes,
qu'ils se passent de moi,
je ne suis pas leur mère,
je n'ai pas qu'ça à faire.
Mon ennemi de toujours,
s'impatiente à son tour,
personne sur qui faire mouche,
désolé je raccroche.
Ne me dérangez pas, ne m'interrompez pas
Je n'dois pas perdre le fil
et r'tomber dans mes errances
car je suis, je suis, je suis
à la poursuite de mon ombre
Et même la pauvre Wendy
a perdu à mes yeux
son innocence chérie,
j'ai déjà trop grandi
Et même ma tendre Wendy
a perdu à mes yeux,
le charme de l'inédit,
je suis déjà trop vieux.
Alors ne me dérangez pas, ne m'interrompez pas,
Ne m’faites pas perdre le fil
et r’tomber dans mes errances
car je suis, je suis, je suis
à la poursuite de mon ombre...
à la poursuite de mon ombre...
à la poursuite de mon ombre...
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13. |
Danse la mort
03:08
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Danse la mort,
pas loin d’ici
C’est quand même mieux comme ça
En tout cas c’est comme ça que je vis depuis...
Je me faufile dans la foule, avalé par la houle
Et ce rythme lancinant qui me brise les tympans
Danse la mort avec la vie , danse sur le fil à l’infini
Sur un pied plutôt qu’assis
Aux aguets au bord du quai
Et si ce train, c’était le dernier
La fin peut bien venir , la vie fut un plaisir
Pas besoin de prévenir, ne surtout pas prévenir
Depuis...
Danse la mort avec la vie , danse sur le fil à l’infini
Si c’est demain,je passerais bien ce matin
Si c’est demain,seras-tu là pour moi ?
Et si t’ouvres pas, si ta porte reste close
Au fond peu m’importe.. Éviter l’overdose
Depuis...
Danse la mort avec la vie , danse sur le fil à l’infini
(J’dis rien) Si c’est demain, (demain) Ça s’ra tout aussi bien,
Si c’est demain, (J’veux bien), J’passerais bien chez toi,
(C’matin)
(j’dis rien) Seras-tu là
Pour moi ?
Danse la mort avec la vie , danse sur le fil à l’infini
Je garde à fleur de conscience quelques réminiscences
Des héros que je fus, de ceux que je ne serais pas
Je m’éparpille en chemin . Ai-je du sang sur les mains ?
Mon esprit démissionne, sur tes pas je m'affole
Danse la mort ........
Danse la mort, pas loin d’ici
En tous cas, c’est comme ça que je vis
Depuis , depuis, depuis...
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14. |
Ma nébuleuse
09:47
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Comment pourrais-je te retrouver, moi qui ne sais même pas qui tu es
Si tu savais, si tu savais, quels territoires j’ai arpentés...
J'ai même songé pour t'attirer, aller cueillir sur Bételgeuse
Des fleurs au parfum saturé, des fragrances pour une fin heureuse
(R) Et je dérive, je dérive, poursuis ma quête, à moitié ivre
l’autre moitié je l’ai révée, et c’est bien tes yeux qu’elle avait
Aller pécher dans ces trous noirs, de vraies pépites nées du hasard
Juste pour éclairer ton regard, prisme d'éternel quand vient le soir
Pour toi ma belle je n’irai plus, ramper sur Terre à même la rue
Je n'irai plus courir la gueuse, tu es la seule, ma nébuleuse
(R) Et je dérive, je dérive, poursuis ma quête, à moitié ivre
l’autre moitié je l’ai révée, et c’est bien tes yeux qu’elle avait
Se jouer des météorites, slalomer entre ces météores
(Nebula, ma nebuleuse à moi)
L'amour se gagne-t-il au mérite, avec l'orgueil d'un matador ?
(Nebula, nebuleuse, attends moi)
Pour décrocher ta lune, je passe mes nuits sur la grande hune
(Nebula, Nebula, attends moi)
Je m'accoquine aux feux de Saint-Elme, jusqu'au retour du matin blême
(Nebula, où es-tu, j’te vois pas)
(R) Et je dérive, je dérive, poursuis ma quête, à moitié ivre
l’autre moitié je l’ai révée, et c’est bien tes yeux qu’elle avait
Me diras-tu où tu te caches ou faudra-t-il que je t'arrache
tous tes secrets éparpillés; au tamis l'univers entier
Nebula, you’re far away, so far away from my reality
You are so close to me to my heart, my sould, my head and in my dreams
Sur ma galère en panne d'essence, le pouce tendu à contre-sens
J'erre éperdu sur la voie lactée, je ne sais plus à quoi me vouer
Qu'importe les impasses, les détours; des crochets, des directs, j'en ai reçus plus qu'à mon tour
J'ai surfé sur la comète de Halley et sur tant d'autres singularités
(R) Et je dérive, je dérive, poursuis ma quête, à moitié ivre
l’autre moitié je l’ai révée, et c’est bien tes yeux qu’elle avait
En attendant, j’attend, un signe de toi, un petit point là-bas
J’attend encore, j’attend longtemps, j’attendrai le temps qu’il faudra
I’m not ready to settle down, I’m not ready to settle down
C'est porté par mon élan, que je pars brasser la matière noire
Plonger au plus profond des pulsars, je ne crains plus rien du néant
Un face à face plein d'entropie, contrepoids de la Big Bang Theory,
Pourquoi subir tant d'inertie, après avoir croisé tes yeux gris
(R) Et je dérive, je dérive, poursuis ma quête, à moitié ivre
l’autre moitié je l’ai révée, et c’est bien tes yeux qu’elle avait
Où te caches-tu mon éros, j'attends un signe du cosmos
Un murmure d'une étoile filante, toi tu persistes à te faire fuyante, fuyante, fuyante
Et je bénis la géante rouge, qui t'as bercée, qui t'as nourrie,
Ma nébuleuse tu dois avoir, accompagné tellement de vies
Je rêve d'un jour à tes côtés, où j'écouterai tes histoires
Pour m'endormir à ton chevet, paisibles auprès d'une naine noire
(R) Et je dérive, je dérive, poursuis ma quête, à moitié ivre
l’autre moitié je l’ai révée, et c’est bien tes yeux qu’elle avait
J'espère toujours dans ce chaos, revoir l'écho de ton halo (x2),
Dans cet abime infini, ma diégèse tu hantes mes nuits
Dans cet abime infini, ma diégèse hante encore mes nuits.
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